Enrôlez-vous chez les Helldivers, buvez votre LIBER-THE et aidez à propager la DEMOCRATIE dans la galaxie !

Helldivers est un "twin-stick shooter" (jeu de tir en vue du dessus) coopératif, par les créateurs de Magicka 1 et dans la veine d'Alien Swarm. L'influence de Magicka est visible dans le côté full friendly-fire, et les combinaisons de touches tordues à effectuer dans la panique. Pour le reste, c'est dans la lignée d'Alien Breed, où on bute de l'alien par paquet de 100. Les armes sont variées, un système de déblocage des équipements et d'améliorations simple et bien pensé permet de faire évoluer son style de jeu en fonction des situations.

Il n'y a pas de campagne au sens habituel : chaque mission gagnée contribue à l'effort de guerre de tous les joueurs, la guerre pouvant se solder par la défaite des 3 races aliens (bugs, cyborgs, IA/protoss) ou celle de l'humanité. Une partie démarre par le choix d'un des 3 fronts, le choix d'une planète qui définit l'environnement (neige, désert, marécage, urbain...) et la difficulté (de 1 à 12). Ensuite on s'équipe et on plonge. Les missions sont générées procéduralement avec des objectifs éparpillés sur la zone (conquête, sabotage, sauvetage, récupération, assassinat, déminage, etc...) et se terminent par l'attente d'une navette extraction où l'on serre bien les fesses. Chaque zone est quadrillée par des patrouilles, qui déclenchent l'arrivées de renforts si elles répèrent des joueurs. Il est donc possible de jouer la furtivité en les éliminant avant les alertes. Ou alors de jouer bourrin et de tout dégommer au fil de l'eau. Dans la pratique c'est plutôt un mix des 2 avec un plan A et un plan B.

Enfin la difficulté s'adapte au nombre de joueurs présents (nombre de patrouilles, quantité et qualité des renforts) : il est tout à fait possible de jouer en solo, mais certains objectifs sont clairement pensés pour le coopératif. Côté technique on est loin des débuts du studio avec Magicka buggé jusqu'à la moelle, là c'est un sans-faute (netcode stable, hot-join, changement d'hôte à la volée).

Je trouve donc que c'est une réussite totale et j'estime sa durée de vie à quelques dizaines d'heures.

Vous prendrez bien une deuxième tasse de LIBER-THĖ !

Le passage à la 3D est réussi pour les plongeurs, presque 10 ans après le jeu original. On retrouve le même ressenti général, l'ambiance et la boucle de gameplay, transposés d'un "top-down shooter" à un "third-person shooter". Les joueurs sont fragiles, leurs armes sont dévastatrices et les ennemis sont innombrables. Une bonne coopération est souvent la clé du succès.

Comme dans le premier volet, il n'y a pas de campagne scénarisée, seulement un effort de guerre global de la communauté (actuellement PC + PS5 grâce au cross-play optionnel). On s'équipe à chaque mission de quelques armes, armures et de "stratagèmes" (renforts, bombardement, équipement spécialisés, défenses, etc) qui s'invoquent dans la panique avec des combinaisons de touches tordues (dans la grande tradition du studio). On descend ensuite sur une planète hostile pour y réaliser des objectifs en temps limité. Il est possible de tenter la discrétion mais il faut s'attendre à défourailler : la situation peut dégénérer rapidement en raison d'alertes qui rameutent des dizaines ou centaines d'ennemis par mission.

La progression se fait par un système de passe de combat (actuellement il y en a un principal gratuit et un secondaire payant) ainsi qu'un plus classique déblocage des nouveaux stratagèmes par niveau et monnaie accumulée. Un cash shop est également au rendez-vous : je m'en serais bien passé mais c'est un classique pour un "live-service game". Le jeu nécessite une connexion internet et pour parachever le tout, un logiciel anti-triche est obligatoire. Ceci me parait exclure de fait toute forme de modding. Victime de son succès, le jeu a de plus eu quelque ratés dans les premiers jours liés à son infrastructure côté serveur.

Globalement je suis emballé par Helldivers 2 : les missions sont épiques et le soucis du détail palpable. J'estime qu'il est possible d'y jouer des dizaines voire centaines d'heures (MAJ 28/11/2024 : avec >500h au compteur, je confirme cette estimation).